DANS LE LYCEE FORKS - COURS D'ANGLAIS - JOUR
La salle est sombre tandis que l'on voit les étudiants dont certains sont amusés, d'autres émus et Mike tente de ne pas s'endormir. Le professeur, Mr Berty, récite toutes les répliques.
Roméo : Voici pour mon amour ! Oh véritable apothicaire ! Tes drogues sont rapides.
On trouve Edward et Bella au fond de la salle, leurs bureaux collés, se murmurant à l'oreille l'un de l'autre.
Bella : Je déteste... les célébrations.
Edward : Allez, le dernier véritable anniversaire que nous ayons eu était celui d'Emmett... Je crois que Bing Crosby était au top des charts. Tu nous aideras à nous sentir normaux pour une nuit.
Bella se repose en arrière, sachant qu'elle est piégée. Il lui baise la main.
Edward : Il y a de pires tragédies qu'un anniversaire. Regardes Roméo. Il est responsable de la mort de sa femme. Qui pourrait vivre avec ça ? Mais je lui envie une chose.
Bella : Juliette est pas mal... si tu aimes ce style.
Edward : Pas la fille... le suicide. Presque impossible pour mon espèce. Mais les humains, un peu de poison, une dague dans le coeur. Il y a beaucoup d'options.
Bella : Pourquoi est-ce que tu penses à ça ?
Il retourne son poignet et montre sa cicatrice sur l'avant bras.
Edward : J'y ai pensé. Une fois. Quand James t'a piégée.
Flashback dans le premier film
Twilight. Dans le studio de danse, James attrape le bras de Bella et le mord.
Edward : Je ne savais pas si je te trouverais à temps. Si j'avais été responsable de ta mort...
Bella : Ca n'aurait pas été de ta faute...
Edward : De toute façon, j'avais un plan.
Bella : Quel plan ?
Edward : Il y a... des possibilités pour nous. Au moins, une possibilité. Je serais allé en Italie, provoqué les Volturi...
Bella : Les quoi ?
Mr Berty : Est-ce qu'il y a quelquechose que vous aimeriez partager avec la classe, Edward ?
Edward : [Poliment] Certainement pas. Mais je m'excuse d'être une distraction. Peut-être que vous devriez rembobiner à l'acte cinq, scène un, lignes 28 - 29... "Si tu avais la force de 29 hommes, il vous enverrait directement."
Mr Berty le regarde, puis s'en va, intimidé...
Mr Berty : Regardez l'écran, jeunes gens.
Bella est trop inquiète pour s'en amuser.
A L'EXTERIEUR DE LA MAISON DES CULLEN - NUIT
La lumière illumine de l'intérieur leur maison.
Edward : Les Volturi sont une famille très vieille et très puissante...
DANS LA MAISON CULLEN - PIECE DE CARLISLE - NUIT
Sur une peinture du 18ème siècle, on peut voir quatre personnages calmes qui observent depuis un balcon.
Edward : C'est le plus proche de ce que mon monde a de la royauté...
On voit Edward et Bella. Bella porte la robe verte. Elle étudie la peinture, la plus grande sur un mur couvert d'images.
Edward : Francesco Solimena a peint ceci. Il décrivait souvent les Volturi comme des Dieux.
Bella examine le "Dieu" avec les cheveux dorés.
Bella : Est-ce que c'est... Carlisle ?
Edward : Oui. Il a vécu avec eux durant quelques décennies. Il les a décrit comme des gens très raffinés... pour des tueurs.
Sur la peinture, leurs images commencent à devenir réelles et quittent le balcon. On les suit dans...
DANS UN HALL DE MARBRE BLANC - JOUR
C'est vieux de plusieurs siècles. L'oculus ouvert dans le plafond en dôme est la seule ouverture permettant de faire passer la lumière. La pièce est vide à l'exception de trois grandes chaises en bois et d'une demi douzaine de vampires habillés dans des vêtements élégants du 18ème siècle.
Edward : Les Volturi sont aussi ce qu'on pourrait appeler des responsables de l'application des règles.
Bella : De quoi ?
Edward : La seule règle qu'ils aient : garder secrète l'existence de notre espèce.
Deux des Volturi, Marcus et Caius, s'assoient, Carlisle se tient derrière eux. Aro se déplace au centre de la pièce où on découvre un vampire scélérat à genoux. Il a l'air sauvage par rapport aux autres et terrifié. Aro place ses mains des deux côtés du visage du scélérat.
Edward : On ne se montre pas en spectacle et on ne tue pas inconsidérément à moins de vouloir mourir.
Aro arrache la tête du scélérat en toute sérénité. Deux gardes Volturi (Felix et Demetri) apparaissent. Aro s'asseoit calmement tandis que les autres se jettent sur les restes du scélérat. Carlisle regarde à côté.
DANS LA MAISON CULLEN - PIECE DE CARLISLE - NUIT
Bella : Ne parles pas de ça. Tu ne peux pas laisser quelqu'un te faire du mal, que ce soit les Volturi ou n'importe qui d'autre.
Edward : Qui d'autre me blesserait ?
Bella : Tu as dit qu'il y avait des êtres plus dangereux que toi. Et je sais que tu as au moins un ennemi...
On voit les vampires du premier film
Twilight, James, Victoria et Laurent.
Bella : Tu as dit qu'elle te chercherait après que tu aies tué son amant.
Edward : Victoria ? Oui, un jour. Mais Alice la verra venir. Et elle ne gagnera pas.
Bella : Je déteste ne pas pouvoir te protéger.
Il sourit, amusé.
Bella : J'étais sérieuse.
Edward : [Lui embrassant le visage] Je sais. Mais tu me protèges... [Il embrasse son nez] De l'ennui... [Il l'embrasse sur les lèvres] De la solitude... [Entre deux baisers] Tu me donnes une raison de rester... non mort. Mais c'est... mon job de te protéger... de tout le monde sauf ma soeur.
Alice : C'est l'heure, c'est l'heure, c'est l'heure !
DANS LA MAISON CULLEN - 2EME ETAGE - NUIT
Alice conduit Bella et Edward pour voir le salon avec des centaines de bougies roses et des bols de cristal remplis de roses. Rosalie, Esme, Emmett, Carlisle, Jasper et Alice la regardent. Bella adoreraient disparaître mais Edward la mène dans le salon où Esme et Carlisle l'enlacent chaleureusement.
Carlisle : Désolé pour tout ça. Nous avons essayé de retenir Alice.
Esme : Comme si c'était possible. Bon anniversaire, Bella.
Alice prend une photo d'eux avec Bella.
Alice : Je l'ai trouvé dans ton sac. Ca t'ennuie ?
Emmett se dirige vers Edward et le prend à partie.
Emmett : Sortir avec une femme plus âgée. C'est hot.
Bella a entendu ça. Edward le force alors à se taire.
Emmett : Quoi ?
Rosalie se lève. Elle tend un paquet à Bella.
Rosalie : C'est un collier. Alice l'a choisi.
Elle s'en va, elle s'ennuie. Bella doit sourire. Elle voit Jasper à travers la pièce. Ils se saluent.
Alice saisit l'appareil photo.
Alice : Montrez-moi de l'amour !
Edward prend Bella dans ses bras et ils se fixent dans les yeux. Flash !
Alice : Pour votre album photos. Maintenant, ouvres tes cadeaux !
Alice conduit Bella vers une table couverte de cadeaux, un gros gâteau et des assiettes chinoises.
Bella : Alice, je suis la seule à manger du gâteau. Cette chose pourrait nourrir cinquante personnes.
Alice : J'espère que tu as faim. Tiens, celui-ci est d'Emmett.
Les autres se rassemblent... Jasper reste en retrait. Bella, loin d'être ravie d'être au centre des attentions, ouvre le cadeau pour trouver une boîte d'auto radio vide.
Bella : Humm... Merci ?
Emmett : Je l'ai déjà installé dans ta camionnette.
Edward : Enfin, un peu de son de qualité dans ce tas de...
Bella : Pas de haine sur cette camionnette. Merci, Emmett.
Alice : Ouvres le mien.
Alice lui tend une boîte. Bella commence à l'ouvrir mais...
Bella : Aïe... Je me suis coupée.
Gros plan sur le doigt de Bella. Une seule goutte de sang rouge apparaît. Soudain, Jasper se précipite sur elle, les dents sorties, les yeux au-delà de la raison. Edward cache Bella derrière son propre corps, la forçant à heurter la table, les assiettes bousculées. Jasper tombe sur Edward qui le pousse violemment. Jasper heurte le mur mais il ricoche et retourne vers Bella. Emmett et Carlisle s'interposent, le poussant au sol. Alice aide à le maintenir.
Alice : Jaz... Shhh
Mais elle s'arrête, sa tête soudain retournée vers Bella. Puis, les yeux de tous se tournent vers Bella tandis qu'ils sentent le sang de Bella. Bella est allongée parmi les bris de la vaisselle de Chine. Elle regarde son bras, voyant qu'elle est blessée. On voit les Cullens se déplacer lentement. Tous maintenant, même Edward (mais pas Carlisle) fixent son sang avec des yeux enragés.
Les mouvements au ralenti se stoppent soudainement lorsque Carlisle saute du côté de Bella. Edward, blanc comme la mort, sort de son état de transe et s'interpose lui aussi.
Carlisle : Emmett, sors Jasper d'ici.
Emmett et Rosalie traînent Jasper dehors. Esme se bouche le nez et sort poliment avec les autres. Alice regarde Bella, navrée de cette situation.
Alice : Je suis désolée, je ne... peux pas...
Elle sort. Edward est toujours sur ses gardes tandis que Carlisle examine le bras de Bella.
Carlisle : Je vais devoir recoudre tout ça.
Edward : Je l'emmène à la cuisine.
Il se déplace pour la prendre dans ses bras mais ses yeux se figent sur le sang.
Carlisle : Je vais prendre soin d'elle, Edward. Occupes toi de Jasper. Allez.
Edward le regarde, puis Bella. Par la suite, il s'éloigne, permettant à Carlisle de soulever Bella et de la conduire dans la cuisine. Mais avant que la porte de la cuisine ne se ferme, Bella voit le visage agonisant d'Edward. Il se retourne, incapable de soutenir son regard...
DANS LA MAISON CULLEN - CUISINE - NUIT
Bella est assise dans une chaise en face de Carlisle qui la soigne et enlève les bris de verre dans son bras. Il en jette un dans un bol. Elle essaie de ne pas regarder le sang.
Bella : Je suis douée pour gâcher une fête.
Carlisle : Ce n'est pas ta faute. Jasper n'a pas arrêté le sang humain depuis autant de temps que le reste de nous.
Bella : Il semble que tu sois le seul que ça n'affecte pas.
Carlisle : Des siècles de pratique.
Bella : Est-ce que tu as déjà pensé à... vivre différemment ?
Carlisle : J'aime trop mon travail. Aider les gens, sauver des vies. J'espère qu'il y a un but à mon existence, même si je suis maudit.
Bella : Maudit ? Tu n'es pas maudit.
Carlisle : Alors toi et moi sommes d'accord. Mais Edward ne pense pas qu'il y ait une vie après la mort pour notre espèce. Il pense que nous avons perdu nos âmes.
Bella : C'est pour cela qu'il ne... Il pense qu'il me rendrait maudite.
Carlisle : Si tu pensais comme lui, est-ce que tu prendrais le risque ?
Le regard de Bella montre qu'elle ne prendrait effectivement pas le risque.
DANS LA CAMIONNETTE DE BELLA - NUIT
Edward conduit en silence. Bella l'observe.
Bella : Dis quelquechose.
Edward : Qu'est-ce que tu veux que je dise ?
Bella : Que je suis maladroite. Que j'aurais du faire plus attention...
Edward : Tu t'es coupée avec du papier. Ca arrive à toutes les personnes normales. Et un petit ami normal ne t'aurait pas poussé dans une pile d'assiettes. Un petit ami normal n'aurait pas à lutter contre son envie de te tuer...
Bella : Arrêtes. Je ne veux pas de normalité. Je te veux.
Edward ne répond pas et gare la voiture...
EXTERIEUR DE LA MAISON DE BELLA - DANS LA CAMIONNETTE DE BELLA - NUIT
La camionnette s'arrête.
Bella : Tu ne peux pas me protéger de tout... quelquechose nous séparera... un accident, une maladie, le vieil âge... tant que je suis humaine...
Edward : C'est ta solution ? La fin de ta vie ?
Bella : Tu me la rendrais éternelle.
Il la regarde encore, il réfléchit, tourmenté. Il cherche sa main.
Bella : Carlisle m'a dit ce que tu ressentais sur ton âme mais je ne crois pas que...
Il lâche sa main.
Edward : Tu devrais rentrer. Il est tard.
Il sort et ouvre instantanément la portière passager pour elle. Elle sort. Il la regarde et passe la main sur sa joue.
Bella : Je laisserai ma fenêtre ouverte pour toi.
Edward : Je ne reviendrai pas. Pas ce soir.
Bella : Alors... Est-ce que je peux te demander une chose ? C'est encore mon anniversaire. Embrasse moi ?
Il l'embrasse, tout d'abord doucement, puis de manière plus passionnée comme s'il s'agissait d'un adieu. Puis, il s'arrête. Avec un dernier regard, il se retourne dans la nuit.